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Heropanti 2 : critique du film de 2022

Heropanti 2 critique film
Written by NASSRI

Le casting du film Heropanti 2 : Tiger Shroff, Nawazuddin Siddiqui, Tara Sutaria, Amrita Singh, Zakir Hussain.
Réalisateur du film Heropanti 2 : Ahmed Khan
Classification du film Heropanti 2 : 1 étoile

Le premier ” Heropanti “, sorti en 2014, marquait les débuts de Tiger Shroff. En dépit de l’intrigue terriblement collante et datée, il était clair qu’une nouvelle star avait émergé. Avec sa carrure athlétique, ses abdominaux déchirés et ses mouvements trippants, Tiger avait un attrait jeune et millénaire qui semblait prêt à voyager bien plus loin que son père, Jackie, ne l’avait jamais fait.

Huit ans plus tard, la suite “Heropanti 2” prouve à quel point Bollywood a peu évolué en termes d’intrigue et de traitement. Le Bablu de Tiger est maintenant un pirate informatique et un hacker extraordinaire, avec une histoire compliquée. Et cette fois-ci, il est devenu international, allant du Yorkshire à l’Égypte, en passant par la Chine et Varanasi. Mais même le super-agile Tiger ne peut pas surmonter une intrigue usée et rongée par les mites qui implique une mère aimante (Amrita Singh), un intérêt romantique obligatoire, Inaya (Tara Sutaria), et le très maléfique Laila (Nawazuddin Siddiqui) et ses cohortes multinationales et multiraciales.

En fait, il n’y a pas vraiment d’intrigue. Il s’agit essentiellement d’une série de pièces montrant Bablu en train de se pavaner, de faire la cour et de danser, quand il n’est pas en train de faucher des tas de méchants. Même si l’on se réfère aux normes peu exigeantes des actrices principales de ce genre de films, Inaya atteint un niveau encore plus bas avec le langage de caniveau qu’on lui fait débiter : comment cela peut-il être admissible dans un film censé être familial ? Tout ce qui est en dessous de la ceinture est en jeu, et c’est censé être drôle.

Comment pirater le compte en banque de tous les Indiens le même jour ? C’est le défi lancé à notre héros, ainsi que l’intérêt d’être un “deshbhakt”. Comment un simple héros de Bollywood peut-il résister ? Il utilise des mots de passe ridicules et des répliques qui font mouche comme “Bablu dhoondhne se nahin, kismat se milta hai”. Ce n’est pas comme si Tiger ne travaillait pas dur. Outre les voitures de luxe dans lesquelles il s’écrase (les élégantes Lamborghinis semblent avoir pris le dessus sur la vieille favorite de Bollywood, la Ferrari), il émerge, sexuellement taché mais intact, d’une explosion de grenades, sa chemise soigneusement déchirée pour nous montrer les vraies déchirures.

Mais dans ce “heropanti”, deuxième partie, les “seeties” sont réservés au méchant. Dans le rôle de Laila, un personnage campagnard aux lèvres et aux yeux maquillés de khôl, Nawaz est à fond, embrassant la bêtise de son rôle pour correspondre au ton du film. Dommage qu’il soit le seul : même Tiger a maintenant l’air vieux jeu.

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